L’empreinte digitale

Depuis sa fondation à la fin des années 80, l’empreinte digitale trace un chemin personnel dans le paysage phonographique. Loin des clichés, des fusions, du cross over, très loin aussi des académismes, la ligne artistique, dirigée par Catherine Peillon, se déploie librement et privilégie la création et les formes nouvelles.

L’esprit d’indépendance et de contradiction, la passion pour le singulier, le goût du risque, ont créé la réputation d’un label découvreur, exigeant et rigoureux, de la musique ancienne à la musique contemporaine, des musiques populaires aux traditions urbaines.

La recherche, les rêves, les rencontres créent avec les artistes une aventure, expérience à vivre dans l’intensité.
La ligne éditoriale s’est développée sur ces chemins de crête, en compagnie d’artistes de caractère.
Musiques anciennes : l’ensemble Venance Fortunat, Lucidarium, Discantus, Concerto Soave, Arpeggiata, Maria Cristina Kiehr…
Musique des XXe et XXIe siècles : Toros Can, Dana Ciocarlie, Mario Caroli, le Nouvel ensemble Moderne de Montréal, l’ensemble Ars Nova, Accroche notes, Les éléments…
Et les compositeurs Gyorgy Ligeti, Paul Hindemith, Luc Ferrari, Zad Moultaka…
Musiques traditionnelles de création : Cristina Branco, Katia Guerrero, Abed Azrié, Manu Théron, Elena Frolova, Eugenio Benatto, Juan Carmona, Roland Dyens…

Plus de 300 références en 25 ans.

Malgré les remous liés aux crises successives, l’empreinte digitale a le pied marin et tient bon. L’automne dernier, le label a fêté ses 25 ans avec plusieurs parutions parmi lesquelles une monographie d’Anton Reicha (1770-1836) par le charismatique quatuor à cordes féminin ARDEO et Où en est la nuit, monographie consacrée à Zad Moultaka par le Nouvel Ensemble Moderne de Montréal dirigé par Lorraine Vaillancourt.

Le logotype de l’empreinte digitale est une joueuse de lyre célèbre du VIe siècle av. J.C. Celle qui priait : « Allons lyre d’écaille divine, dis-moi, deviens sonore » Elle vient d’une terre de Méditerranée : la Grèce, qui nous a transmis entre autres le goût de la tragédie – soit les relations secrètes entre le sacré et la musique – et la mémoire de Dionysos, le plus éclairé, le plus « fou », le plus vivant, le plus inspiré de tous les dieux.

>>> Un aperçu du catalogue en streaming et téléchargement sur Qobuz
https://www.qobuz.com/fr-fr/label/l-empreinte-digitale-2/download-streaming-albums?qref=dac_2
>>> Distribution physique Socadisc
https://www.ledisquaire.com/73_empreinte-digitale

• une version A, standard, modèle interprétatif de l’œuvre, accompagnée d’un livret détaillé au format PDF
• une version B, avec partition, sans la partie soliste, et, dans le cas d’œuvres «mixtes», avec le matériel électronique (sons fixés) nécessaire à son exécution.
Un très grand soin est apporté à l’enregistrement de l’œuvre qui obéit à un principe artistique spécifique : le choix de l’interprète relève d’une relation déjà existante avec le compositeur, intime et privilégiée, qui permet de viser une interprétation au plus proche de son écoute et de sa vision intérieure. Les temps de répétition, d’enregistrement et de post-production sont rallongés pour atteindre cet objectif.
De fait, la pièce enregistrée revêt alors un intérêt historique et musicologique supplémentaire et constitue d’ores et déjà une «archive pour le futur». La mise à disposition de la partition en téléchargement permet alors à d’autres musiciens ou musicologues d’interpréter et/ou d’analyser l’œuvre pour en délivrer à leur tour une version personnelle, tout en pouvant se référer à la version initiale du compositeur.
La mise à disposition numérique a l’avantage d’être accessible à moindre coût de part et d’autre du monde. Le prix de vente public aussi est un facteur incitatif.

3 opus déjà à son actif :
le grand tomple
l’homme qui plantait des arbres
Le petit garçon qui avait envie d’espace
L’homme qui plantait des arbres