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MARIA NOSTRA
Chants du culte marial en Méditerranée
ensemble irini
Lila Hajosi mezzo-soprano, direction, arrangements
Marie Pons mezzo-contralto
Julie Azoulay mezzo-contralto

l’empreinte digitale ED13255 parution 21 septembre 2018
1 disque audio 60′ distribution Socadisc
publié avec le soutien de 
Cité de la Voix, Vézelay

MARIA NOSTRA

Chants du culte marial en Méditerranée
En Marie, la mère de Dieu, se trouve récapitulée toute l’étendue de la symbolique intemporelle du féminin, de la matrice de vie, de l’amour et de la mort. Les hypothèses sur l’origine du prénom Marie sont nombreuses, elles ouvrent des espaces imaginaires et convergent vers la mer, l’amour, les eaux primordiales, la condition mortelle, la lumière.
Le programme parcourt librement un itinéraire singulier, explore les racines araméennes syriaques, le répertoire savant et liturgique byzantin, hymnes et extraits de la liturgie de Saint Jean Chrysostome, ou le répertoire médiéval occidental espagnol, italien ou franco-chypriote, les traditions populaires. Monodies et polyphonies s’y croisent sans hiérarchie.

 CHOC CLASSICA     Musicologie.org

en concert
13 octobre 2018 : Festival Vochora, Tournon (07)
15 décembre 2018 : Alpes maritimes – lieu à venir –
24 mars 2019 : Chapelle de la Cathédrale du Puy en Velay (43)

Irini l’ensemble
Elles viennent toutes les trois d’horizons mélangés. Trois créatures du XXIe siècle : curieuses, passionnées, éclectiques, engagées… Les trois, enracinées en Méditerrané, ont rejoint Lila Hajosi pour créer Irini et se consacrer au répertoire médiéval et aux traditions anciennes, liturgiques ou populaires.
Pas de soprano : trois tessitures dans les graves, dans l’ordre des voix naturelles, développent un son d’ensemble : un instrument parfait, notamment pour les bourdons, les isons. L’occasion de travailler sur la matière du chant, la polyphonie vocale, comme une pâte, un matériau à sculpter, pour créer une architecture sonore. Cette riche matière permet de suggérer, de révéler, par le jeu des fréquences, d’aériennes harmoniques en particulier dans les acoustiques très amples et de  faire entendre une quatrième voix. De la lutherie vocale au service du surgissement de la beauté.

MARIA NOSTRA

Chants du culte marial en Méditerranée
En Marie, la mère de Dieu, se trouve récapitulée toute l’étendue de la symbolique intemporelle du féminin, de la matrice de vie, de l’amour et de la mort. Les hypothèses sur l’origine du prénom Marie sont nombreuses, elles ouvrent des espaces imaginaires et convergent vers la mer, l’amour, les eaux primordiales, la condition mortelle, la lumière.
Le programme parcourt librement un itinéraire singulier, explore les racines araméennes syriaques, le répertoire savant et liturgique byzantin, hymnes et extraits de la liturgie de Saint Jean Chrysostome, ou le répertoire médiéval occidental espagnol, italien ou franco-chypriote, les traditions populaires. Monodies et polyphonies s’y croisent sans hiérarchie.

en concert
13 octobre 2018 : Festival Vochora, Tournon (07)
15 décembre 2018 : Alpes maritimes – lieu à venir –
4 février 2019 : Abbaye de St Victor, Marseille (13)
24 mars 2019 : Chapelle de la Cathédrale du Puy en Velay (43)

Irini l’ensemble
Elles viennent toutes les trois d’horizons mélangés. Trois créatures du XXIe siècle : curieuses, passionnées, éclectiques, engagées… Les trois, enracinées en Méditerrané, ont rejoint Lila Hajosi pour créer Irini et se consacrer au répertoire médiéval et aux traditions anciennes, liturgiques ou populaires.
Pas de soprano : trois tessitures dans les graves, dans l’ordre des voix naturelles, développent un son d’ensemble : un instrument parfait, notamment pour les bourdons, les isons. L’occasion de travailler sur la matière du chant, la polyphonie vocale, comme une pâte, un matériau à sculpter, pour créer une architecture sonore. Cette riche matière permet de suggérer, de révéler, par le jeu des fréquences, d’aériennes harmoniques en particulier dans les acoustiques très amples et de  faire entendre une quatrième voix. De la lutherie vocale au service du surgissement de la beauté.

ARTISTES & PROGRAMME
PRESENTATION
MEDIAS presse radio vidéo
IMAGES
CREDITS & DOCUMENTS
BIOGRAPHIES & AGENDA
ARTISTES & PROGRAMME

artistes

ensemble irini
Lila Hajosi mezzo-soprano, direction, arrangements
Marie Pons mezzo-contralto
Julie Azoulay mezzo-contralto

track listing

1. Miroloï de la Vierge (Chant de deuil, Asie Mineure)
2. Shlom Lekh (Ave Maria syriaque en araméen)
3. Mariam matrem (Livre Vermeil de Montserrat, Espagne, XIVe.s.)
4. Ave Donna santissima (Laudario di Cortona, Italie, XIIIe.s.)
5. Xaire nimphi (extrait de l’Acathiste à la Mère de Dieu)
6. Incessanter & 7. Mater alma (Motets, Manuscrit de Chypre)
8. Fami cantar l’amor di la Beata (Laudario di Cortona, Italie, XIIIe.s.)
9. Laude Novella (Laudario di Cortona, Italie, XIIIe.s.)
10. O Virgo splendens (Livre Vermeil de Montserrat, Espagne XIVe.s.)
11. Eh ! Kyra mou Portaitissa ! (Traditionnel, Dodécanèse)
12. Axion estin (extrait de la liturgie de saint Jean Chrysostome)
13. Basilissa tou Kosmou (psaume, chant de moniales, grec orthodoxe)
14. Mana mou, (Hymne maronite du vendredi Saint, texte de Nikos Gatsos)
15. Panagia tou Kykkou (Litanie d’appel de la pluie, Chypre)

PRESENTATION
MARIA NOSTRA

Les hypothèses sur l’origine du prénom Marie sont nombreuses, elles ouvrent des espaces imaginaires et convergent vers la mer, l’amour, les eaux primordiales, la condition mortelle, la lumière. Maria viendrait de l’hébreu Myriam (goutte de mer) ou de marah (amertume) ou de meirab, participe de Heir, (éclairer). Elle pourrait être attachée à l’égyptien mry (le bien aimé), au sanskrit martya désignant la caducité et la condition humaine. Maria est aussi le pluriel latin de mare, la mer, la Méditerranée des échanges et des métamorphoses, qui ricoche vers les eaux premières — création du monde ou liquide amniotique —. Maria Nostra renverrait ainsi à l’intime et au partage et bien sûr à la Grande Mère.
Marie, la mère de Dieu, réunit tous ces attributs, échelle élue par Dieu pour Sa Descente, Porte de la Lumière étincelante, porteuse de Celui qui porte l’univers. En elle se trouve récapitulée toute l’étendue de la symbolique intemporelle du féminin, de la matrice de vie, de l’amour et de la mort. Marie porte donc ces deux pôles universels de la vie et de la mort, unis en un principe unique et cet arc tendu, entre l’alpha et l’oméga, se retrouve répliqué dans son histoire même : naissance miraculeuse, jeune fille, épouse mystique, mère, mère pleurant son enfant, femme transcendée, nouvelle Ève, mère universelle. Ce sont ces épiclèses multiples, distinctes que ce répertoire veut refléter.
Le programme parcourt librement un itinéraire singulier, explore les racines araméennes syriaques, le répertoire savant et liturgique byzantin, hymnes et extraits de la liturgie de Saint Jean Chrysostome, ou le répertoire médiéval occidental espagnol, italien ou franco-chypriote, les traditions populaires. Monodies et polyphonies s’y croisent sans hiérarchie.

Les chants de rite byzantins (Axion Estin, Basilissa tou Kosmou, Xaire) sont issus de la tradition de l’église grecque orthodoxe fondée au Ier siècle. Cette église s’appuyant sur la préservation d’un patrimoine non réformé, il est difficile de dater les chants, d’autant que, si les règles qui régissent leur exécution sont assez strictes, les chantres mêlent transmission écrite et orale (modes et principes d’ornementation). Ainsi se créent, dans la lenteur des jours et les répétitions, des mutations dans les structures musicales.Cette vision est très différente de celle de l’Occident. Ici le contrepoint n’existe pas, il brouillerait la clarté du texte, et la liturgie étant essentiellement chantée (en résonance avec les anges), l’intégrité du texte est important. Mélismatique, la ligne chantée et l’harmonie reposent sur un « son » qui tient la finale du mode et quelques autres notes importantes.

Les chants sacrés non liturgiques ne sont pas datés non plus. Ainsi Mana mou (un bel exemple de propagation d’une mélodie se retrouvant au Liban, en Grèce et dans la tradition provençale avec Adiu paure Carnaval) ou la litanie Panagia tou Kykkou appelant la pluie (héritage païen antique), ou Kyra mou Portaitissa (une prière festive adressée à l’Icône de la « Vierge du Portail ») ou encore le Miroloï de la Vierge (les miroloï sont des chants issus d’une tradition funéraire cathartique où une femme compose un chant funèbre qui ne sera chanté qu’une seule fois avant l’ensevelissement et qu’elle oubliera aussitôt). D’essence populaire, ces lamentations nous touchent par leur texte concis, naïf, patiné par le temps, par leur ritournelle lancinante, leur beauté qui console les humains depuis la nuit des temps.

Répertoire médiéval catholique : Le laudario de Cortone réunit un ensemble de pièces, «laudes» écrites en vieux toscan, dont la notation musicale est celle du grégorien (portée de 4 lignes, notes carrées). C’est un des plus vieux manuscrits (XIIIe siècle) qui nous soit parvenu de musique en langue vulgaire. Ces louanges joyeuses et vives oscillent entre sacré (Ave Donna santissima) et profane (Fami cantar), les textes sont d’inspiration troubadour (ces derniers fuient alors massivement en Italie à partir de la croisade albigeoise) et la louange de la Vierge y est presque érotique (Laude novella). C’est aussi l’époque des premiers «jeux» ou «mystères», où la musique sacrée sort des églises, l’époque des premières «crèches», des processions, toutes formes qui feront éclore ce qui devient peu à peu le style profane italien.

Le Livre Vermeil de Montserrat (O Virgo splendens, Mariam Matrem) est un incontournable du répertoire médiéval, sans doute l’ouvrage le plus connu du grand public. Le manuscrit rédigé à la charnière du XVe siècle, contient des chants anciens compilés pour former un répertoire « chaste et pieux » destiné aux pèlerins.

Le manuscrit de Chypre (XVe siècle) se situe à la jointure de l’Orient et de l’Occident et offre sans doute les pièces les plus complexes et les plus raffinées (Incessanter et Alma Mater). Une hybridation subtile en fait un objet musical étrange et particulièrement émouvant.

MEDIAS presse radio vidéo
IMAGES
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CREDITS & DOCUMENTS

crédits

MARIA NOSTRA
Chants du culte marial en Méditerranée
ensemble Irini
Lila Hajosi mezzo-soprano, direction, arrangements
Marie Pons mezzo-contralto
Julie Azoulay mezzo-contralto

1 CD – ED13255 – 3341348162409
parution 21 septembre 2018

Livret 44 pages français & anglais
direction artistique ensemble Irini
son 
Enregistré du 4 au 7 janvier 2018 à la
Cité de la Voix, Vézelay
par Camille Frachet
notes
Lila Hajosi &Catherine Peillon
traductions
Lila Hajosi & Jade Cuttle
photographie Jonas Jacquel

ligne éditoriale & création graphique : 
Catherine Peillon

l’empreinte digitale 2018 dist. Socadisc
Publié avec le soutien de Cité de la Voix, Vézelay

La Cité de la Voix

Située en plein cœur du village médiéval de Vézelay, la Cité de la Voix se trouve à deux pas de la basilique Sainte-Marie-Madeleine, dans un ancien hospice aujourd’hui réaménagé. C’est en 2011 que ce bâtiment chargé d’histoire devient un établissement culturel dédié à l’art vocal.
Aujourd’hui, ce lieu de résidence artistique accueille, tout au long de l’année, plus de deux cents artistes qui y trouvent un cadre de travail unique et inspirant, par son calme et la beauté de son environnement. C’est aussi le lieu de résidence permanent de l’ensemble vocal professionnel Arsys Bourgogne, qui y répète et donne des concerts.
La Cité de la Voix ouvre ses portes au public sous forme de sorties de résidences, de concerts et d’évènements incontournables tels que les Rencontres Musicales de Vézelay ou Happy Birthday JSB. Elle mène par ailleurs des actions culturelles dans toute la région.

BIOGRAPHIES & AGENDA
Irini l’ensemble

Elles viennent toutes les trois d’horizons mélangés. Trois créatures du XXIe siècle : curieuses, passionnées, éclectiques, engagées… 

Les trois, enracinées en Méditerrané, ont rejoint Lila Hajosi pour créer Irini et se consacrer au répertoire médiéval et aux traditions anciennes, liturgiques ou populaires.

Pas de soprano : trois tessitures dans les graves, dans l’ordre des voix naturelles, développent un son d’ensemble : un instrument parfait, notamment pour les bourdons, les isons. L’occasion de travailler sur la matière du chant, la polyphonie vocale, comme une pâte, un matériau à sculpter, pour créer une architecture sonore. Cette riche matière permet de suggérer, de révéler, par le jeu des fréquences, d’aériennes harmoniques en particulier dans les acoustiques très amples et de  faire entendre une quatrième voix. De la lutherie vocale au service du surgissement de la beauté. 

Lila Hajosi directrice de l’ensemble. Lauréate du Prix Jeune Espoir Dussurget en 2018 et artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth auprès de José Van Dam et Sophie Koch, elle participe à l’Académie de la Fundació CIMA (Centre Internacional de Musica Antiga) sous la direction de Jordi Savall. Sa passion pour la musique ancienne et le jeu scénique et ses études de musicologie la conduisent vers la musique du Moyen-Âge, de la Renaissance et du baroque. Elle aborde avec autant de bonheur les répertoires lyriques classiques et la musique contemporaine.

Marie Pons enfant, intègre le Jeune Chœur de la maîtrise des Bouches du Rhône, pour lequel elle consacre treize années. Elle explore ensuite le swing et la liberté du jazz. Licenciée en arts du spectacle, elle a expérimenté le jeu scénique et la création de costumes. Lauréate du conservatoire de Marseille en art lyrique en 2018, elle se produit en tant que chanteuse lyrique de musiques sacrées et d’opéra, nourrie de sa formation de théâtre et de costumière.

Julie Azoulay vient de l’Université où en 3e cycle elle a travaillé sur la poésie, la gravure baroques et le courant esthétique des vanités puis sur la poésie japonaise des haïkus et les écrits sur le Japon d’Yves Bonnefoy. Elle écrit des essais, photographie, on la retrouve guide conférencière. Elle voyage sur terre et dans les différentes cultures musicales en Méditerranée, notamment les tarentelles du sud de l’Italie. Suite à une formation et un diplôme en art-thérapie où elle expérimente également la voix comme outil thérapeutique. Elle compose aussi à partir de poèmes sacrés anciens.

affinités

MARIA NOSTRA

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Méditerranée sacrée / Les éléments

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Sacri Musicali Affetti (Venise 1655) Barbara Strozzi

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PLUIE D’OR
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LEANDRE DOUBLE BASS
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