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PARUTION 7 avril 2017

Mélanges
Guillermo Anzorena, baritone Silvia Dabul piano

Luciano BERIO (1925-2003) / Luis MUCILLO (1956)  / Luis NAÓN (1961)  / Lucia RONCHETTI (1963) / Salvatore SCIARRINO (1947)  / Marta LAMBERTINI (1937) / Juan María SOLARE (1966) / Samuel BARBER (1910-1981)
ED13249 – TT 57’
dist. Socadisc

 

CONCERT A LA MARBRERIE le 3 avril 2017

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mélanges 

Ce disque est consacré à la mélodie, au lied, en espagnol, littéralement « chanson de chambre ». Il « mélange » subtilement, savoureusement des traditions différentes dont le point commun est la tension entre musique et poésie.

« En vérité, dit l’auteur des notes, tout ce registre de Dabul et Anzorena a son propre itinéraire ; celui qui semble prendre son élan dans l’Essai sur l’origine des langues de Jean-Jacques Rousseau », hypothèse d’une origine mythique partagée du verbe et la musique, et l’illusion que cette unité perdue pourrait encore être retrouvée.

Guillermo Anzorena et Silvia Dabul sont tous deux argentins. Baryton à la souplesse vocale exceptionnelle, soliste international, associé aux Neue Vocalsolisten de Stuttgart, Guillermo Anzorena vit en Europe depuis de nombreuses années ; Silvia Dabul, poétesse et pianiste, est resté en Argentine.

lire : Musicologie.org, Jean-Marc Warszawski, mai 2017, Anaclase, laurent bergnach, juin 2018

extraits

ARTISTES & PROGRAMME
PRESENTATION
IMAGES
CREDITS & DOCUMENTS
BIOGRAPHIES & AGENDA
ARTISTES & PROGRAMME

PROGRAMME

Quattro canzoni popolari  1947 (Luciano Berio /Jacopo da Lentini, S. XIII)
1. Dolce cominciamento 2’32
isrc : FRV631700001
2. La donna ideale 1’16
isrc : FRV631700002
3. Avendo gran disio 5’00
isrc : FRV631700003
4. Ballo 1’48
isrc : FRV631700004

Dos canciones francesas * 2012 (Luis Mucillo)
5. À la claire fontaine 2’21
isrc : FRV631700005
6. La belle si tu voulais 2’57
isrc : FRV631700006

Amor a Roma * 1997 (Luis Naón / Charlie Feiling)
7. Alondra de luz 3’00
isrc : FRV631700007
8. Himeneo 1’33
isrc : FRV631700008
9. Común requiebro 2’13
isrc : FRV631700009

10. Studio d’Urien * 2013 (Lucia Ronchetti / André Gide) 7’40
isrc : FRV631700010

Due nuove melodie 2003 (Salvatore Sciarrino)
11. Tell me (Salvatore Sciarrino / Bob Dylan) 6’56
isrc : FRV631700011
12. Lo sguardo velato (Salvatore Sciarrino / Pier P. Pasolini) 3’15
isrc : FRV631700012

Tankas 1988 (Marta Lambertini /Jorge Luis Borges)
13. 1’50
isrc : FRV631700013
14. 2’15
isrc : FRV631700014
15. 2’03
isrc : FRV631700015

16. Vacío blanco 2006 (Juan María Solare / Silvia Dabul) 3’57
isrc : FRV631700016

17. Nocturne 1959 (Samuel Barber / Frederic Prokosch) 4’02
isrc : FRV631700017

18. There’s nae lark 1927 (Samuel Barber / Algernon Swinburne) 1’57
isrc : FRV631700018

* Premier enregistrement mondial
TT 56 ‘44

COMPOSITEURS

 

Luciano BERIO (1925-2003)

Luis MUCILLO (1956)

Luis NAÓN (1961)

Lucia RONCHETTI (1963)

Salvatore SCIARRINO (1947)

Marta LAMBERTINI (1937)

Juan María SOLARE(1966)

Samuel BARBER (1910-1981)

PRESENTATION
PRESENTATION d’après Pablo Gianera

 

Luciano Berio Quattro Canzoni popolari, 1946 – 1947. Où la poétique de Berio croise en de nombreux points la musique populaire. Mais ici nous sommes dans une période où la musique populaire, les canzoni, sont encore impossibles à distinguer ou à séparer du poème. Giacomo da Lentini (également connu sous le nom Jacopo il Notaro) fut le maître de l’école sicilienne du XIIIe siècle, Dante le mentionne aux côtés d’un autre poète, Guittone d’Arezzo, dans le Purgatoire de sa Commedia.
Berio essaie dans Avendo gran disio, d’ inclure la tradition des troubadours en inventant une nouvelle musique pour le dolce stil novo.
Les deux chants de Luis Mucillo ont également une origine populaire. La nouveauté consiste souvent à se souvenir de quelque chose qui semblait oublié pour toujours. La musique de Mucillo tire une partie de sa force de cette supposition. A La Claire Fontaine conserve presque intact le « tralala » mélodique traditionnel, mais comme un songe voilé, légèrement fantomatique, opaque, comme si nous n’avions pas la permission de le contempler entièrement dans sa transparence.
Salvatore Sciarrino, qui ignore presque entièrement l’œuvre musicale de Bob Dylan, lui emprunte Tell me au Whatcha Gonna Do ; il isole deux vers et les soumet à sa propre poétique. Même chose pour Lo sguardo velato, deux vers extraits du poème Una disperata vitalità de Pier Paolo Pasolini (Poesia in forma di rosa, 1964).
Amor a Roma (1996) fut l’unique livre de poèmes de l’argentin C. E. Feiling. Dans son cycle court, Luis Naón rend également hommage à son ami mort en 1997. Les poèmes se déploient dans un grand luxe verbal, mais aussi fortement condensé, comme une sorte de manière néo-baroque qu’un principe rationaliste tiendrait toujours à distance. Naón choisit souvent un style presque récitatif afin que les mots du poème de Feiling se fraient seuls un passage. C’est peut-être la seule façon de rendre pleinement justice au labyrinthe inextricable du poème, que seule ordonne la rime aléatoire la plus rigoureuse. L’exception est Común requiebro, où Naón invente la plus extravagante milonga imaginable.
Lucia Ronchetti conçoit une ligne de chant très libre, parfois très lyrique, parfois simplement parlée, que dénude la beauté de la prose d’André Gide. Le récitatif ne se soumet pas ici aux exigences de la rime, mais à la prose.
Marta Lambertini agit librement avec sa sensibilité, la même liberté que se permet Borges. Aucune rigidité formelle.
Juan María Solare, dans Vacío blanco dédie au piano une intervention minimale, presque métronomique. Logique : la voix de la pianiste ne réside pas à cette occasion dans l’instrument, mais dans les mots du poème.
Samuel Barber choisit Swinburne quand aucun poète n’a recherché davantage l’évidence de la musique que. Il faut voir un emblème, une utopie dans le fait que Silvia Dabul et Guillermo Anzorena ferment le disque avec une pièce de Barber sur un de ses poèmes.

IMAGES
Anzorena DabulNBGuille Silvia VespaGuillermoSilvia Dabul 1
CREDITS & DOCUMENTS

crédits

CD PARUTION avril 2017

ED13249 – TT 63’

3341348159836

direction artistique : G. Anzorena & S. Dabul
Son : Laurent Compignie, Studio Malambo, Paris
4,7 septembre 2013
notes : Pablo Gianera
photographies, ligne éditoriale & création graphique : Catherine Peillon

l’empreinte digitale 2017

BIOGRAPHIES & AGENDA

AGENDA

2 avril 2017 rencontre chez Christina Burrus, Paris

3 avril 2017 concert-signature, La Marbrerie, Montreuil

Biographies

SILVIA DABUL pianiste et poète

Née à Mendoza en Argentine, étudiante à la National Endowment for the Arts, Camerata Bariloche et Antorchas Fondation, elle obtint son premier diplôme à la Faculté des Arts de la Université Nationale de Cuyo et reçoit tout au long de sa carrière de nombreux prix et distinctions.
Elle s’est produite comme soliste avec de nombreux orchestres argentins et dAmérique latine[1] et participe régulièrement à de grands cycles de musique de chambre contemporaine[2]. Elle a créé de nombreuses pièces en Argentine comme Makrokosmos II, III et IV de George Crumb et Klavierstück en sieben Sätzen de Michael Gielen, le Concerto pour piano à quatre mains et orchestre de Carl Czerny, l’American Fantasy de Kim Helweg et son Dvojnik en création mondiale au Teatro Colón, en plus des nombreuses autres œuvres qui lui sont dédicacées.
Elle a donné des concerts en Uruguay, au Paraguay, en Afrique du Sud, en Allemagne et en France.
Elle se produit régulièrement en duo avec Lucas Urdampilleta depuis 2008 et avec le baryton William Anzorena.
Elle a enregistré deux disques de musique pour deux pianos et piano à quatre mains, l’Amérique Fantastique, œuvres complètes de Kim Helweg pour deux pianos et percussions, le disque Parajes (IRCO), chansons de compositeurs argentins sur ses propres textes.
Elle enseigne le piano au Conservatoire de Musique Manuel de Falla de Buenos Aires, où elle est également coordinatrice du Diplôme Supérieur de Musique Contemporaine.
En tant que poète, elle a publié Ce qui est nommé (Ediciones en Danza 2006), Croissance des épices (Ediciones en Danza 2011) et publie dans les magazines argentins. Elle figure dans l’anthologie Animaux autres (Conauta, Mexique).
Elle travaille actuellement sur un projet multimédia sur L’Art de la fugue de Jean-Sébastien Bach pour différents instruments à clavier et Journal de l’autre côté, l’édition numérique en cours de 20 carnets de rêves enregistrés depuis 2012.

[1] les orchestres Philharmonic Symphony de l’Université nationale de Cuyo, le Symphony Mar del Plata, la Sinfonietta de la Fondation Omega, le Symphony Provincial de Rosario, le Symphony provincial Bahia Blanca, le Symphony Asuncion (Paraguay), le National Symphony et Teatro Colon
[2] Teatro Colón, Centre Culturel Kirchner, National Music Center, Bibliothèque nationale et le général San Martin Theater.

_________________________________________________

 

GUILLERMO ANZORENA baryton

Né à Mendoza en Argentina. Il étudie le chant avec Fenicia M. de Cangemi à l’Ecole Supérieure de Musique de l’Université Nationale de Cuyo. Pendant sa formation il se consacre principalement à l’étude de la chanson allemande sous la direction de Guillermo Opitz.
Depuis 1994 il vit en Allemagne, où il part étudier à l’école supérieure de musique de Karlsruhe auprès de Lucretia West et Donald Litaker puis prend aussi des cours de lied avec Hatmut Höll yet Marjana Lipovsek entre autres.
Son répertoire comprend des œuvres classiques et contemporaines et particulièrement le lead.
En 1999 il intègre l’ensemble des Neue Vocalsolisten de Stuttgart, pionnier au niveau mondial dans le domaine de la musique vocale contemporaine, avec lequel il donne quelques soixante-dix concerts annuels dans les principales salles de concert européennes en plus des tournées internationales incessantes.
Entre 2006 et 2013 il participe à la création de nombreuses œuvres contemporaines, certaines composées pour lui par des compositeurs renommés comme Hilda Paredes, Lucia Ronchetti, Elena Mendoza López, Phillipe Leroux et James Hullick, à Berlín, Venise, Madrid, New York , Londres, Paris, Melbourne et Sidney.
Il a collaboré avec des orchestres internationaux, comme la SWR de Stuttgart, l’Orchestre de la RAI et la Philharmonie de Berlin, sous la direction de grands chefs comme Sir Simon Rattle, Sir Roger Norrington, Ingo Metzmacher et Tito Ceccherini.
Il est également très actif dans des ensembles instrumentaux de premier plan comme l’ensemble Intercontemporain, l’ensemble Modern, le Klang Forum Wien, l’ensemble Recherche et l’ensemble 2e2m.
Il a participé à de nombreux enregistrements d’œuvres contemporaines mais aussi de musique argentine. Depuis 2008 il a fonde un duo avec la pianiste argentine Silvia Dabul, avec lequel il développe un travail musical ininterrompu en Europe et Argentine.
Depuis l’an 2000, il enseigne à l’Ecole supérieure de Musique de Tübingen.

affinités

TROIS AMOURS

TROIS AMOURS

CONCERTOS & BAGATELLES

CONCERTOS & BAGATELLES

J’OUÏS

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PEEPHOLE

PEEPHOLE

PLUIE D’OR

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MARIA NOSTRA

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MELANGES – GUILLERMO ANZORENA, baritone SILVIA DABUL piano

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Quatuor ARDEO – Anton REICHA (1770 – 1836)

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Suites & Grounds Henry Purcell

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LETZTE SONATE DANA CIOCARLIE

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Symphonie déchirée / Luc Ferrari (1929 – 2005)

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LA LANGUE MATERNELLE DANA CIOCARLIE

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ROMANIA DANA CIOCARLIE

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Kengir – Phénix – Brûlis – Figures – Aulodie

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Philippe Manoury : La Musique de chambre

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30 ans de création musicale / Accroche note

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Récital Accroche Note

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Sacri Musicali Affetti (Venise 1655) Barbara Strozzi

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ARBRE NUAGE
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FORSE – Francesco Filidei (1973)
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