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L’Oeuvre pour piano (Intégrale)
Elliott Carter
Winston Choi

Distinctions : 4 étoiles du Monde de la Musique (septembre 2003) – 5 de Diapason (juillet 2003) – 9 de Répertoire (juin 2003)

30/05/2003

REF : ED13164

1 disque – 7 pistes – Durée totale : 01:00:38

L’Oeuvre pour piano

 

Enthusiasm for Winston Choï’s fine performances of my piano works prompt me to say that he makes them sound so fresh and young even the one that was written more than 50 years ago and the other about the time of his birth. Bravo !
(L’excellente interprétation par Winston Choï de mes ouvres pour piano m’enthousiasme car il leur apporte une fraîcheur et une jeunesse remarquables, même à celle que j’ai composée il y a cinquante ans ainsi qu’une autre qui a dû être composée l’année de sa naissance. Bravo !)

Elliott Carter (15 septembre 2002)

ARTISTES & PROGRAMME
PRESENTATION
MEDIAS presse radio vidéo
IMAGES
CREDITS & DOCUMENTS
BIOGRAPHIES & AGENDA
ARTISTES & PROGRAMME

artistes

Elliott Carter (né en 1908)

track listing

Two diversions (1999)
isrc : FRV630200061
isrc : FRV630200062

Sonate pour piano (1945-46, rév. 1982)
isrc : FRV630200063
isrc : FRV630200064

90+ (1994)
isrc : FRV630200065

Night fantaisies *(1980)
isrc : FRV630200066

Retrouvailles (2000)
isrc : FRV630200067

PRESENTATION
Elliott Carter

Le compositeur est un authentique citoyen du monde, perméable dans son métier à de nombreuses influences 1, assimilées par le métier. Tout, au fond, prédisposait Elliott Carter à cette ouverture. Natif de New-York 2, il a effectué plusieurs voyages en Europe dès sa première jeunesse 3. Tous ces séjours lui permirent d’entrer très tôt en contact avec la vie musicale européenne. Le parcours stylistique du compositeur témoigne aussi de sa faculté à épouser les courants esthétiques de son temps. Sa longévité – il est né en 1908 – pourrait être l’une des raisons. Au long d’une carrière artistique qui approche les quatre-vingt années, on peut repérer plusieurs périodes bien tranchées où l’histoire et les rencontres décisives ont laissé leurs empreintes 4. Rallié d’abord à l’avant-garde américaine dans les années vingt, Elliott Carter se familiarise avec les maîtres anciens dans la décennie suivante, sous la férule de Nadia Boulanger 5.
Le retour aux États-Unis est marqué par des tentatives de synthèse entre ces deux influences qu’on pourrait croire antagonistes. Après une période de doute, mais aussi dans la culture américaine, le premier quatuor à cordes, de 1951, est synonyme d’une véritable consécration. Elliott Carter y révèle un style tout à fait original, que les chefs-d’ouvre postérieurs confirmeront. Fait remarquable, la production créatrice semble s’accélérer après le soixante-cinquième anniversaire du compositeur 6.
Maintenant quelques mots sur les ouvres interprétées dans ce disque. Elles appartiennent à deux périodes bien distinctes de la carrière du compositeur et répondent à des impératifs différents. Néanmoins, on doit se garder d’opposer la sonate (grande forme par excellence) aux ouvres de circonstance, de dimensions plus réduites, que sont presque toutes les autres partitions jouées ici. L’écoute devrait dévoiler, au contraire, nombre de préoccupations récurrentes au long du corpus cartérien. La complexité rythmique qui provient de la superposition de métriques différentes semble être la principale d’entre elles. On l’entend particulièrement bien dans 90+ et Two Diversions. Dans ces deux partitions l’écriture contrapuntique est digne de celle que revendiquèrent les grands polyphonistes de jadis. S’y perçoivent aussi les mêmes intentions symboliques et philosophiques que ces ancêtres avaient cultivées – apologie du nombre, choix du microcosme pour dire le macrocosme, de la dualité signifiant l’unité. Au-delà des prouesses et des jeux d’écriture, c’est la création d’un espace sonore 7 – comme pour d’autres jadis – qui est le but recherché par le compositeur. Dans la Sonate, surtout dans son premier mouvement, on trouvera les prémices de ces préoccupations. Les contraires, complémentaires qui sont affirmés simultanément dans le contrepoint strict de 90+ et des Two Diversions sont exposés les uns après les autres dans la Sonate, avec un naturel confondant, c’est-à-dire un sens aigu des transitions, ce qui donne à ce mouvement, à plusieurs endroits, un étonnant caractère d’improvisation.
On vérifiera cette impression dans les Night fantaisies où les ruptures, qui sont ménagées avec un grand confort entre les différents panneaux, sont avant tout des changements d’état d’âme 8 – quand la pensée divague, au cour de la nuit, ignorant la logique que réclame la vie diurne, mais s’appliquant à donner à ses rêveries une forme «exacte» et précise, pour en mieux transmettre le sens.
Dominique Druhen

1 Même si le français, de toutes les langues européennes qu’il a goûtées, fut déterminant pour lui. C’est que, sans doute, la culture française, contrairement à d’autres du vieux continent, mais comme l’américaine, se veut universelle.
2 Cité par excellence de la cohabitation des cultures, non par hasard mais pour des raisons historiques et fondatrices.
3 Dans le sillage de son père que sa profession obligeait à de tels déplacements.
4 Comme si, et par rapport à d’autres compositeurs moins « chanceux », Elliott Carter avait connu plusieurs vies.
5 Notons que si Stravinski – celui du Sacre – fut à l’origine de la carrière d’Elliott Carter et de son engagement en faveur du modernisme, son influence (via la pédagogue française) fut tout aussi déterminante sur le compositeur américain quand celui-ci choisit l’esthétique néoclassique.
6 C’est ainsi qu’il écrivit son premier opéra, il y a peu.
7 Qu’on peut repérer déjà dans la fugue de la sonate
8 Présentant son ouvre (dont le titre déjà est une déclaration), le compositeur se réfère à Schumann.


 

Commentaires d’Elliott Carter

Two Diversions (1999)
Ces Two Diversions (Deux Divertimenti) pour piano traitent d’un contraste toujours croissant entre des idées musicales parallèles. Le premier divertissement présente une ligne mélodique de notes en paires, des intervalles musicaux, qui restent au même tempo tout au long de la pièce, tandis que l’autre matériau sonore fait appel à des vitesses et à des caractères très variés. Le deuxième divertissement oppose deux lignes musicales, dont une se ralentit de plus en plus en même temps que l’autre s’accélère. En donnant forme à ces idées musicales sur des matériaux sonores différents, j’espère avoir composé des musiques vraiment divertissantes.

Sonate pour piano (1945-1946, révision 1982)

Maesto sole gato scorrevole – Andante Allegro giusto Andante
La Sonate pour piano, achevée en 1946, commence et termine en si majeur, mais elle est conçue comme une confrontation entre cette tonalité et celle en la dièse mineur qui se poursuit durant toute la pièce. Le premier mouvement se déroule sur un ton sérieux, exposant plusieurs idées qui traversent tout le morceau. Dès les premières mesures on entend une petite idée qui se transforme plus tard en thème du mouvement lent. Se dessine aussi une figure arpeggio d’où sont tirées les idées principales du premier mouvement. Après une ouverture tout en lenteur, la pièce s’accélère vers ce qui va être le premier thème, représenté de plusieurs façons différentes contre un fond d’écriture brillante pour piano. Ce thème se termine pour laisser place au deuxième qui commence plus lentement. Le développement part surtout des arpèges brillants du premier thème, mais son déroulement rapide est ponctuellement interrompu par des bribes du deuxième. La brève reprise devient très vite la coda.
Le deuxième mouvement se déroule en trois grandes parties : une section lyrique à plusieurs thèmes, tous repris à la fin du mouvement, et une fugue enjouée qui constitue la section centrale. La composition utilise de multiples ressources et sonorités du piano contemporain. En effet, son langage est considéré comme singulièrement adapté à cet instrument. La fugue développe des idées autour du thème principal, révélant ainsi tous les caractères suggérés dans l’exposition à quatre voix. Plus tard, ce sujet s’entend sous forme de contractions diverses aussi bien que dans sa forme originale. Dans la section légèrement jazzy, le motif rythmique du sujet sert de base pour un nouveau thème qui sera entouré d’autres motifs du sujet. Petit à petit la fugue s’amenuise pour arriver à sa conclusion ; un tissu sonore à trois voix, ensuite à deux, et enfin en octaves reprend le sujet, ce qui mène à une reprise du mouvement lent mais cette fois-ci les thèmes sont ordonnés d’une nouvelle façon.

90+ (1994)
90+ pour piano est construit autour de quatre-vingt-dix notes courtes et accentuées jouées à un tempo lent et régulier. Le contexte se modifie sans cesse, alors que le fond ne change pas. L’ouvre fut composée en mars 1994 pour célébrer les quatre-vingt-dix ans de Goffredo Petrassi, ami très cher et admiré et compositeur le plus célèbre de sa génération en Italie. Giuseppe Scotese créa cette ouvre le 11 juin 1994 au Festival de Musique de Pontino, manifestation consacrée à l’anniversaire de Petrassi.

Night Fantasies (1980)
Night Fantasies est une composition pour piano où les climats et les ambiances changent sans cesse, pour suggérer les pensées et les sentiments fugaces qui nous traversent l’esprit aux moments d’éveil pendant la nuit. La pièce s’ouvre avec une évocation tranquille, sorte de nocturne qui est reprise ça et là ; elle est interrompue tout d’un coup par une série frivole de courtes phrases qui émergent et disparaissent. S’ensuit un nouvel épisode où l’on trouve des caractères et des intervalles très contrastés qui percent parfois le tissu sonore de façon très brusque ; à d’autres moments ils se développent sans heurt de ce qui les précède. La composition se termine par un accord très bruyant et accentué, répété périodiquement de façon obsédante, qui finit par s’évanouir pour marquer la conclusion de l’ouvre. J’ai voulu capter dans cette partition la qualité changeante, capricieuse presque, de notre vie intérieure lorsqu’elle n’est pas dictée par des intentions puissantes ou des désirs précis ; je voulais exprimer l’humeur poétique et volatile que j’ai déjà rencontrée dans un contexte plus ancien et romantique, dans certaines ouvres de Robert Schumann telles que Kreisleriana, Carnaval et Davidsbündlertänze.
Cette ouvre est dédiée aux quatre pianistes qui l’ont commandée : Paul Jacobs, Gilbert Kalish, Ursula Oppens et Charles Rosen. Elle a pu être réalisée grâce au soutien financier du Music Centre of New York, et le New York State Council for the Arts, the Mary Duke Biddle Foundation et le Fonds Kaplan ont tous apporté leur soutien au programme de commandes. L’ouvre fut créée par Paul Jacobs (l’organisateur du projet) à New York City en novembre 1981 ; Gilbert Kalish l’a créée au Festival allemand de Badenweiler en novembre 1982 ; Ursula Oppens au Festival de Bath en Angleterre en juin 1980 et Charles Rosen à Toronto en mars 1981.

Retrouvailles (2000)
Retrouvailles pour piano, ouvre commandée par le Royal Festival Hall à Londres, fut composée pour fêter l’anniversaire de mon ami Pierre Boulez le 26 mars 2000. La partition reprend le motif utilisé dans mon Esprit Rude/Esprit Doux I (composé pour son 60ème anniversaire) et dans Esprit Rude/Esprit Doux II (pour son 70ème anniversaire). Retrouvailles s’ouvre par une allusion à la fin de mon Esprit Rude/Esprit Doux II, et se termine avec une allusion au début d’Esprit I. J’espère avoir communiqué ici au moins une petite partie de l’immense admiration que je ressens pour ce musicien hors pair.
Elliott Carter

MEDIAS presse radio vidéo
IMAGES
CREDITS & DOCUMENTS

crédits

REF : ED13164 – NT023
EAN : 0742495316425

BIOGRAPHIES & AGENDA

Biographies

Carter, compositeur d’une grande lucidité, possède une technique provocatrice.
Si ses œuvres pour piano sont plutôt rares, il a pourtant composé une des sonates les plus importantes d’un compositeur américain…
Winston Choi, pianiste originaire de Chine, vivant aux Etats-Unis, est à ce jour étudiant auprès d’Ursula Oppens à la Northwestern University, USA (après le Royal Conservatory of Music de Toronto, l’Université d’Indianapolis avec M. Pressler, L. Fleisher, E. Wright…). Il a obtenu de nombreux prix : meilleur Soliste au Concours de Musique de Chambre Krystof Penderecki, Prix New Music Solo Performer au Crane Festival, le prix Blanche Selva, le prix Samson-François, et le soutien d’un projet par la Fondation Yvonne Lefébure.
« L’interprétation par Winston Choi de mes œuvres pour piano m’enthousiasme car il leur apporte une fraîcheur et une jeunesse remarquables, même à celle que j’ai composée il y a cinquante ans ainsi qu’une autre qui a dû être composée l’année de sa naissance. Bravo ! « Elliott Carter, 15 septembre 2002

Né à New York en 1908, Elliott Carter a parcouru tout le XXe siècle, accompli de nombreux séjours en Europe qui le mirent très tôt en contact avec la vie musicale européenne. Son parcours stylistique témoigne de sa faculté à épouser les courants esthétiques de son temps. On pourra repérer plusieurs périodes distinctes dans son évolution où l’histoire et les rencontres décisives ont laissé leurs empreintes. Rallié d’abord à l’avant-garde américaine dans les années 20, Elliott Carter se familiarise avec les maîtres anciens dans la décennie suivante, sous la férule de Nadia Boulanger.
De retour aux Etats-Unis il opère des tentatives de synthèse entre ces deux influences qu’on pourrait croire antagonistes. Le disque présenté ici regroupe l’intégralité des pièces pour piano de ce compositeur et appartiennent à chacune de ces deux périodes. De la sonate (grande forme par excellence) aux œuvres de dimensions plus réduites, la complexité rythmique qui provient de la superposition de métriques différentes semble être la principale d’entre elles. On l’entend particulièrement bien dans 90+ et Two Diversions. L’écriture contrapuntique est digne des grands polyphonistes de jadis. S’y perçoivent aussi les mêmes intentions symboliques et philosophiques – apologie du nombre, choix du microcosme pour dire le macrocosme, de la dualité signifiant l’unité. Au-delà des prouesses et des jeux d’écriture, c’est la création d’un espace sonore personnel.
Two Diversions (Deux Divertimenti) pour piano traitent d’un contraste toujours croissant entre des idées musicales parallèles. Piano Sonata (1945-1946, revision 1982) est conçue comme une confrontation entre deux tonalités. La composition utilise de multiples ressources et sonorités du piano contemporain. 90+ (1994) est construit autour de quatre-vingt-dix notes courtes et accentuées jouées à un tempo lent et régulier. Le contexte se modifie sans cesse, alors que le fond ne change pas. Night Fantasies (1980) est une composition où les climats et les ambiances changent sans cesse, pour suggérer les pensées et les sentiments fugaces qui nous traversent l’esprit aux moments d’éveil pendant la nuit. Elle exprime l’humeur poétique et volatile déjà rencontrée chez Robert Schumann. Retrouvailles (2000) est une commande du Royal Festival Hall à Londres, composée pour fêter l’anniversaire de Pierre Boulez le 26 mars 2000.
Winston Choi, qui interprète ici ces œuvres complètes pour piano de Carter, a obtenu plusieurs prix nationaux et internationaux. Parmi les plus récents, l’on peut compter le prix Blanche Selva obtenu en 2002 au Concours International d’Orléans ainsi que le prix Samson François.

affinités

ESPIEGLE

ESPIEGLE

TROIS AMOURS

TROIS AMOURS

CONCERTOS & BAGATELLES

CONCERTOS & BAGATELLES

CORPS

CORPS

J’OUÏS

J’OUÏS

PEEPHOLE

PEEPHOLE

PLUIE D’OR

PLUIE D’OR

LEANDRE DOUBLE BASS

LEANDRE DOUBLE BASS

A l’Agité du bocal / Le caillou dans la chaussure

A l’Agité du bocal / Le caillou dans la chaussure

SEE THE SOUND

SEE THE SOUND

ARBRE NUAGE

ARBRE NUAGE

MELANGES – GUILLERMO ANZORENA, baritone SILVIA DABUL piano

MELANGES – GUILLERMO ANZORENA, baritone SILVIA DABUL piano

FORSE – Francesco Filidei (1973)

FORSE – Francesco Filidei (1973)

RITUELS / ZAD MOULTAKA / MUSICATREIZE

RITUELS / ZAD MOULTAKA / MUSICATREIZE

HELICES – Ricardo Nillni (1960) – Alexis Descharmes, cello

HELICES – Ricardo Nillni (1960) – Alexis Descharmes, cello

GEMME – Hildegard von Bingen (1098-1179) – Zad Moultaka (1967)

GEMME – Hildegard von Bingen (1098-1179) – Zad Moultaka (1967)

Où en est la nuit / Zad Moultaka (1967)

Où en est la nuit / Zad Moultaka (1967)

Calvario – Zad Moultaka

Calvario – Zad Moultaka

Zajal (Version audio) Zad Moultaka

Zajal (Version audio) Zad Moultaka

Visions – Zad Moultaka

Visions – Zad Moultaka

Princesses / Luis Naon ensemble Ars Nova

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Collection Luc Ferrari

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Tempio di Fumo

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Œuvres pour piano – Intégrale, volume 1 George Crumb

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Etudes pour piano Ligeti Toros Can

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THREE VOICES MORTON FELDMAN

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Œuvres pour piano Morton Feldman

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Symphonie déchirée / Luc Ferrari (1929 – 2005)

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Célébration de la caresse Henry Fourès

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Œuvres pour piano Arnold SCHÖNBERG

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Dimotika Alexandros Markeas

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Maja Ivan Fedele

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Ahmed Essyad / Voix interdites / accroche note

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L’Oeuvre pour piano Elliott Carter

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Au Sud de la mandoline Melonious Quartet
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