+33(0) 608 186 998
empreinte.digitale.log@gmail.com
Facebook
Twitter
SoundCloud
l'empreinte digitale label indépendant
  • accueil
  • catalogue
  • compositeurs
  • artistes
  • labels
  • actualités
LUIS NAÓN, compositeur
ARS NOVA ensemble instrumental
direction PHILIPPE NAHON

2 CD ED13239

distribution Socadisc

PRINCESSES

Suite de pièces pour un ensemble de 15 musiciens, du solo au tutti.
Ecrites pour l’événement Chorégraphique et Musical conçu par Odile Azagury pour l’inauguration du TAP Théâtre Auditorium de Poitiers en octobre 2008, face à la grande diversité esthétique des créateurs chorégraphiques réunis dans ce projet, a surgi la nécessité d’unifier le paysage musical et le cadre sonore général de la manifestation.

ARTISTES & PROGRAMME
PRESENTATION
IMAGES
CREDITS & DOCUMENTS
BIOGRAPHIES & AGENDA
ARTISTES & PROGRAMME

artistes

LUIS NAÓN, compositeur
ARS NOVA ensemble instrumental
direction PHILIPPE NAHON

track listing

CD1 tutti (1h07)

Forêt

pour 15 musiciens et électronique 


1. Forêt 1 16’33
isrc : FRV631400010
2. Forêt 2 12’28
isrc : FRV631400011
3. Forêt 3 & 6 9’06
isrc : FRV631400012
4. Forêt 4 5’20
isrc : FRV631400013
5. Forêt 5 12’05
isrc : FRV631400014
6. Forêt 7 6’06
isrc : FRV631400015
7. Forêt 8 5’44
isrc : FRV631400016

 

CD2 solos et duos (1h15)

1. Duel 1 12’21 pour saxophone soprano et clarinette
isrc : FRV631400017
2. Duel 2 9’09 pour violon et violoncelle
isrc : FRV631400018
3. Duel 3 11’11 pour piano, percussion et sons fixés
isrc : FRV631400019
4. Marais 2 9’01 pour violon, alto, saxophone, cor, trombone, percussions et électronique dirigés
isrc : FRV631400020
5. Marais 4 8’32
isrc : FRV631400021
6. Marais 5 8’42
isrc : FRV631400022
7. Ausente 2 6’12 pour contrebasse et sons fixés
isrc : FRV631400023
8. Ausente 4 10’04 pour contrebasse, clarinette et sons fixés
isrc : FRV631400024

PRESENTATION

Le processus des « Princesses ».

Composer c’est fabriquer du beau, mais c’est aussi une façon d’apprendre.
Comme Boriska, le jeune faiseur de cloche du film Andreï Roublev de Tarkovsky , je me suis lancé dans cette aventure me disant que ce défi me donnerait les ailes nécessaires pour arriver à assumer la responsabilité de la création musicale.
Lorsque Benoist Baillargeau et Philippe Nahon de l’ensemble Ars Nova m’ont demandé de collaborer avec la chorégraphe Odile Azagury pour l’inauguration du TAP, Théâtre Auditorium de Poitiers, celui-ci était encore en construction. Les lieux n’existaient que sur plans, béton et ferraille.
Il nous appartenait de les habiter pour la toute première fois.
Le défi était double, il s’agissait de faire découvrir le lieu et de créer un monde imaginaire pour l’ensemble du bâtiment. Le thème fédérateur mis en avant par Odile relevait de la rêverie de l’enfance d’où l’idée des « Princesses ».
L’ensemble de ces pièces musicales s’est construit entre résidences des danseurs/chorégraphes et maquettes sonores, pour aboutir à une forme de près de trois heures. Le parcours comportait deux lieux principaux, le Marais (Auditorium) et la Forêt (Théâtre) et d’autres, plus atypiques, comme les divers foyers, parking, salles de répétition ou l’aire de retournement des décors.
Les œuvres ici enregistrées constituent la trace sonore de cette épopée.

Luis Naón, compositeur


PRINCESSES

Le cycle Les Princesses répond à une commande passée au compositeur Luis Naón (La Plata, Argentine, 1961) pour l’inauguration du TAP Théâtre Auditorium de Poitiers.
Loin du ballet traditionnel (dans lequel la musique et la danse se déroulent dans un espace unifié), il s’agit d’une création musicale qui a sa contrepartie dansée, assumée par vingt chorégraphes sous la direction générale d’Odile Azagury.
Le cycle s’organise selon trois axes successifs :
1) Solos (Ausente 2 et 4) et duos (Duel 1, 2 et 3) musicaux et chorégraphiques déambulatoires.
2) Le Marais, une œuvre pour sextuor (violon, alto, saxophone, cor, trombone et percussion avec électronique) de 45 minutes, et cinq solos chorégraphiés qui se succèdent dans l’Auditorium principal, transformé pour l’occasion en un marais.
3) La Forêt, pour 15 musiciens et électronique, pièce d’un peu plus d’une heure, se déroule sur la scène du théâtre et regroupe la totalité des musiciens de l’ensemble Ars Nova. Elle comprend sept solos chorégraphiés (successifs) et un final en tutti.
Les duos représentent le noyau primordial d’une dualité ancestrale et d’un paysage typique des rêves de l’enfance : le couple monstre-princesse. On pourrait dire que la musique de Naón n’imite pas les traits de ces figures, mais s’inspire, en tout cas, des formes des rêves, dans lesquels l’un peut assumer la forme de l’autre et où les frontières entre les choses sont très labiles. Cette philosophie de la complémentarité et du double éclate avec une grande clarté dans le Duel 1, pour saxophone soprano et clarinette en si bémol. Autant par la proximité des timbres, que par les hauteurs et les événements musicaux, il semble par moments qu’un son unique bifurque, en miroir, élargi, déformé. Dans Duel 2, pour violon et violoncelle, la tendance à l’unification des registres produit un effet de fusion semblable au précédent, mais la continuité auditive est démentie spatialement, puisque les instrumentistes sont situés dans deux salles séparées ; la synchronisation (millimétrique) est sauvée par un système de microphones et de clic track. Dans Duel 3 la mimésis est garantie par une autre voie : le piano préparé est traité comme une percussion, tandis que la percussion et les sons fixés sont conçus comme une extension du piano. Autant par les sources instrumentales que par les caractéristiques de l’espace d’exécution (avec des temps de réverbération proches des huit secondes) ce duo a une physionomie moins ponctuelle que les précédents : il se déroule selon une temporalité plus dilatée, dans une atmosphère plus résonante et, d’une certaine manière, plus théâtrale.
Les Ausentes constituent un autre type de duo : la partie électronique représente entre autres le musicien absent. Si dans Ausente 4 l’absent est incarné par un bandonéon préenregistré, dans Ausente 2 les matériaux électroacoustiques ne proviennent pas uniquement des instruments mais de diverses sources : sons urbains, atmosphères créées par ordinateur et séquences purement électroniques.
Dans les séries majeures, Le Marais et La Forêt, la partie électroacoustique joue un rôle par moments très dramatique et évocateur (ce qui à nos yeux constitue une décision réussie : il ne devrait pas y avoir quelque chose de plus étranger à l’électroacoustique que la « musique absolue »). Dans Forêt 1, avec ses voix noyées, les bandes sons préenregistrées offrent un fond très obscur, tandis que dans La Forêt 2, avec ses oiseaux et sa forme de cloche orchestrale, nous sommes dans une ambiance plus diurne et lumineuse.
Mais tout a sa contrepartie. A la mesure 148 de Forêt 1 s’amorce un passage sur une mesure à quatre temps qui se maintient très stable jusqu’à la fin et figure une sorte d’eau stagnante, quelque peu tendue : une vingtaine de mesures plus loin les voix noyées de la partie électronique reviennent en créant un effet de superposition et d’ambiguïté d’une grande puissance. Contrairement ou complémentairement, dans la mesure 74 de la tranquille Forêt 2, le paysage naturel est interrompu par une sorte de procession en crescendo – d’abord avec la percussion et le piano, puis avec l’apparition graduelle des autres instruments, toujours avec des attaques tranchantes dans une texture très aérée, qui se développe avec autant de dramatisme que de maîtrise jusqu’à la quiétude réintroduite par la coda.
La Forêt, dans son intégralité, pourrait être considérée comme une forme symphonique en plusieurs mouvements qui présentent une série de correspondances. Parmi elles, la connexion des mouvements 3 et 6, avec ce dialogue tendu à distance entre la clarinette et les cordes en glissando qui a lieu dans les deux, bien que dans le 3 les glissandi soient de préférence descendants et dans le 6, ascendants ; c’est cette ascension qui confère la forme globale de la pièce, qui se termine dans le ciel comme la belle Échelle de Jacob d’Arnold Schönberg. La Forêt 8 est un joyau d’un aspect paradoxal : éthérée du point de vue timbrique, presque immatérielle, et en même temps terrienne par sa métrique à 9/8. Cette métrique reste inchangée pendant 25 mesures et commence à varier très subtilement, d’abord à 10 temps puis à 11, donnant à la danse un caractère plus irrégulier sans qu’elle se décompose réellement.
Nous pouvons penser que de par sa nature chorégraphique, la figure de la métrique conserve une importance décisive dans cette série de Naón. Par moments il s’agit d’une authentique unité de mesure. Aussi, dans le Marais 4 (pour Odile Duboc), une des plus fascinantes du cycle, avec ce contrepoint expressif entre violon et alto qui traverse les formes les plus variées, depuis les fuyants glissandi d’un écart infime jusqu’à ce petit cadre impressionniste microtonal qui s’ouvre avec les triolets de la mesure 52. Dans cette pièce il faut signaler le plus évident : la sensuelle beauté du saxophone alto. Dans la musique de Naón les techniques instrumentales peuvent passer avec liberté du plus expérimental au plus idiosyncratique ; aucun inventaire idéologique ne les guide, elles sont seulement régies par un principe d’expression et un sentiment de beauté.

Federico Monjeau

IMAGES
Luis NaonLuis Naon11x_mg_4299p1050907q111_mg_393051_mg_375311x_mg_08018_img_63615x_mg_97674_img_71493_img_57651_mg_8919_mg_9657_mg_3919_mg_3724
CREDITS & DOCUMENTS

crédits

p1050907qprincesses LUIS NAÓN
ARS NOVA ensemble instrumental
direction PHILIPPE NAHON

2 CD ED13239 – 3760002130279
parution MARS 2015

Direction artistique
Luis Naón

Captation Christophe Hauser
pour la Muse en Circuit
centre national de création musicale
Forêt  & Marais du 6 au 10 octobre 2008
lors des représentations au TAP
Théâtre Auditorium de Poitiers
Solos et duos, du 15 au 30 octobre 2008
studios de la Muse en Circuit
centre national de création musicale
Montage Luis Naón
Mixage Luis Naón
Christophe Hauser
Notes, Federico Monjeau
Traductions  John Tyler Tuttle & Luis Naón
Photographies (intérieur)
Arthur Péquin

Ligne éditoriale,
photographie (couverture)
& création graphique
Catherine Peillon

 

ED13239

3760002130279

BIOGRAPHIES & AGENDA

Biographies

LUIS NAON

Luis NahonNé à La Plata, en Argentine, en 1961. Il fait des études musicales à l’Universidad Nacional de La Plata, Universidad Católica Argentina à Buenos Aires puis au CNSM de Paris avec Guy Reibel, Laurent Cuniot, Daniel Teruggi, Sergio Ortega et Horacio Vaggione. Depuis 1991 il est professeur de composition et nouvelles technologies du CNSMDP de Paris. Il a été professeur de composition à la ESMuC (Ecole Supérieure de Musique de Catalogne) entre 2004 et 2009, Professeur de composition électroacosutique à la Haute Ecole de Musique de Genève depuis 2006. Membre de  Futurs Composés, réseau national de la création musicale. Co-directeur artistique de l’ensemble Diagonal.
Depuis celle que l’on peut considérer sa première œuvre, Final del Juego, sur trois contes de Julio Cortázar, pour septuor et bande magnétique (créée au studio 105 de Radio France en 1983) il cherche à composer cette relation duale, née de son expérience de la musique réalisée en studio et de sa double appartenance culturelle.
Ces œuvres ont été jouées dans des prestigieuses salles et Festivals, en Europe, aux Amériques, en Asie. Elles ont reçu des prix et distinctions comme la Tribune Internationale de Compositeurs UNESCO 90 et 96 et le Prix Municipal de la ville de Buenos
Le cycle de 24 œuvres Urbana, né il y a quelques années, se cristallise sous ce titre générique à travers «Urbana» pour accordéon, percussion et dispositif en temps réel en 1998,  il comporte 25 œuvres pour diverses formations (incluant opéra de chambre et orchestre).
En 2007 et 2008, il écrit la musique pour le spectacle Les Princesses avec la chorégraphe Odile Azagury, qui comporte divers volets pour des formations diverses, allant du solo aux pièces pour 15 instruments et électronique.
Parmis ses pièces les plus récentes on peut citer : Around the bell , Ex Lex, Ultimos Movimientos, et Paréntesis créées à Moscou, Genève, Venise et Mexico DC. Il travaille actuellement sur une œuvre pour orchestre commande du Philharmonique de Radio France pour le festival Présences 2015.
Ses œuvres sont éditées par Henry Lemoine, Gérard Billaudot et BabelScores. www.luis-naon.com


PHILIPPE NAHON

Philippe Nahon @ Arthur PequinPhilippe Nahon est né en 1946 à Paris. Après des études d’art et de piano, encouragé par ses professeurs, Philippe Nahon se dirige vers la direction d’orchestre. Il étudie avec Louis Fourestier, Jean-Sébastien Béreau, Pierre Dervaux, Roberto Benzi, suit un stage avec Herbert Von Karajan.
À vingt-huit ans, il apprend que Marius Constant, qui a créé l’Ensemble Ars Nova, cherche un assistant. Commence alors une période d’enthousiasmantes découvertes de la création musicale contemporaine, du jazz et de l’improvisation, des happenings et du théâtre expérimental. Période au cours de laquelle il rencontre de nombreux créateurs d’importance et des compositeurs qui le marqueront durablement, comme Olivier Messiaen, Maurice Ohana, Luciano Berio ou Luc Ferrari. C’est également à ce moment-là qu’il fait la rencontre de Peter Brook, qui l’engagera définitivement sur la voie de l’exploration des infinies possibilités créatives qui peuvent s’inventer entre la musique d’aujourd’hui et le théâtre, la danse, le cirque…
Après une période de transition avec Marius Constant, Philippe Nahon devient, en 1987, directeur musical de l’ensemble Ars Nova. Passionné par son temps, on ne compte plus les œuvres qu’il a créées avec les auteurs qu’il aime. Propulsé par différents moteurs (rencontrer , surprendre, transmettre), Philippe Nahon n’a de cesse de travailler à la découverte des artistes, à la diffusion de leurs œuvres et à leur rencontre avec le public.
Du théâtre musical à l’opéra en passant par la mise en scène de concert, il s’attache toujours à proposer la musique et le geste musical comme un acte théâtral. Lorsqu’il quitte la scène, Philippe Nahon aime à parcourir les routes de France et, particulièrement, celles de la Région Poitou-Charentes pour transmettre sa passion pour la musique d’aujourd’hui et partager sa connaissance des répertoires et de la direction d’orchestre.
Aujourd’hui directeur d’Ars Nova, Philippe Nahon entend ouvrir de nouvelles voies dans la création musicale et la diffusion du répertoire d’aujourd’hui et de demain.

affinités

ESPIEGLE

ESPIEGLE

TROIS AMOURS

TROIS AMOURS

CONCERTOS & BAGATELLES

CONCERTOS & BAGATELLES

CORPS

CORPS

J’OUÏS

J’OUÏS

PEEPHOLE

PEEPHOLE

PLUIE D’OR

PLUIE D’OR

LEANDRE DOUBLE BASS

LEANDRE DOUBLE BASS

A l’Agité du bocal / Le caillou dans la chaussure

A l’Agité du bocal / Le caillou dans la chaussure

SEE THE SOUND

SEE THE SOUND

ARBRE NUAGE

ARBRE NUAGE

MELANGES – GUILLERMO ANZORENA, baritone SILVIA DABUL piano

MELANGES – GUILLERMO ANZORENA, baritone SILVIA DABUL piano

FORSE – Francesco Filidei (1973)

FORSE – Francesco Filidei (1973)

RITUELS / ZAD MOULTAKA / MUSICATREIZE

RITUELS / ZAD MOULTAKA / MUSICATREIZE

HELICES – Ricardo Nillni (1960) – Alexis Descharmes, cello

HELICES – Ricardo Nillni (1960) – Alexis Descharmes, cello

GEMME – Hildegard von Bingen (1098-1179) – Zad Moultaka (1967)

GEMME – Hildegard von Bingen (1098-1179) – Zad Moultaka (1967)

Où en est la nuit / Zad Moultaka (1967)

Où en est la nuit / Zad Moultaka (1967)

Calvario – Zad Moultaka

Calvario – Zad Moultaka

Zajal (Version audio) Zad Moultaka

Zajal (Version audio) Zad Moultaka

Visions – Zad Moultaka

Visions – Zad Moultaka

Princesses / Luis Naon ensemble Ars Nova

Princesses / Luis Naon ensemble Ars Nova

Collection Luc Ferrari

Collection Luc Ferrari

Tempio di Fumo

Tempio di Fumo

Œuvres pour piano – Intégrale, volume 1 George Crumb

Œuvres pour piano – Intégrale, volume 1 George Crumb

Etudes pour piano Ligeti Toros Can

Etudes pour piano Ligeti Toros Can

THREE VOICES MORTON FELDMAN

THREE VOICES MORTON FELDMAN

Œuvres pour piano Morton Feldman

Œuvres pour piano Morton Feldman

Symphonie déchirée / Luc Ferrari (1929 – 2005)

Symphonie déchirée / Luc Ferrari (1929 – 2005)

Célébration de la caresse Henry Fourès

Célébration de la caresse Henry Fourès

Œuvres pour piano Arnold SCHÖNBERG

Œuvres pour piano Arnold SCHÖNBERG

Dimotika Alexandros Markeas

Dimotika Alexandros Markeas

Maja Ivan Fedele

Maja Ivan Fedele

Ahmed Essyad / Voix interdites / accroche note

Ahmed Essyad / Voix interdites / accroche note

L’Oeuvre pour piano Elliott Carter

L’Oeuvre pour piano Elliott Carter

Prophetic Attitude Le Concert Impromptu

Prophetic Attitude Le Concert Impromptu

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Méditerranée sacrée / Les éléments
Méditerranée sacrée / Les éléments
Collection Luc Ferrari
Collection Luc Ferrari
© iris berger peillon