CORPS
Raphaël Cendo / Linea / Wilhem Latchoumia /
Jean-Philippe Wurtz, direction
l’empreinte digitale ED13251 parution 18 janvier 2021
1 disque audio distribution Socadisc
publié avec le soutien de MFA – Musique Française d’Aujourd’hui,
CORPS
Raphaël Cendo / Linea / Wilhem Latchoumia /
Jean-Philippe Wurtz, direction
l’empreinte digitale ED13251 parution 18 janvier 2021
1 disque audio distribution Socadisc
publié avec le soutien de MFA – Musique Française d’Aujourd’hui,
Arnaud Merlin, 30 septembre 2020
RAPHAËL CENDO | JEAN-PHILIPPE WURTZ
ENSEMBLE LINEA | WILHEM LATCHOUMIA
Voici maintenant quinze ans que la saturation instrumentale a émergé, quinze années de recherche, jalonnées d’œuvres aimées ou violemment rejetées, ouvrant des champs esthétiques majeurs. L’importance des avancées sur les sons complexes de la musique saturée est aujourd’hui établie. Son esthétique s’est imposée dans le monde entier comme un mouvement essentiel de la musique française et trouve des résonances dans certaines œuvres de la nouvelle génération de compositeurs.
Ensemble Linea
direction musicale et artistique Jean-Philippe Wurtz
solistes : Wilhem Latchoumia
Keiko Murakami, flûtes (C/G/A)
Heidi Braesch, hautbois (C/A)
Andrea Nagy, clarinettes (C/G)
Jean-Marc Foltz, clarinettes (A)
Adam Starkie, clarinettes (A)
Antoine Pecqueur, basson (C/A)
Samuel Stoll, cor (C/G)
Deepa Goonetilleke, cor (A)
Stephen Altoft, trompette (C/A)
Thierry Spiesser, trombone (C/A)
Philippe Koerper, saxophone (G)
Olivier Maurel, percussions (C/G/A)
Victor Hocquet, percussions (C)
Anna d’Errico, piano (G)
Geneviève Létang, harpe C/G)
Marco Fusi, violon (C/G/A)
Winnie Huang, violon (C/A)
Elodie Gaudet, alto (C/A)
Elsa Dorbath, violoncelle (C)
Johannes Burghoff, violoncelle (G/A)
Sven Kestel, contrebasse (C/G/A)
Jean-Philippe Wurtz, direction
Wilhem Latchoumia, piano (C)
CORPS concerto pour piano et ensemble (2015) 25’32
Wilhem Latchoumia, piano
GRAPHEIN pour ensemble (2014) 17’16’
ACTION PAINTING pour ensemble (2004 – 2005) 15’11
Longtemps symbolisant et assimilé au mouvement esthétique de la saturation, Raphaël Cendo, né en 1975, passait volontiers pour le « punk de la musique contemporaine » comme l’écrivait Pierre Gervasoni dans Le Monde pour ses « partitions explosives et contestataires » […] Mais ses œuvres, d’apparence nihilistes, poursuivait-il, ne sauraient être abordées sous l’angle du « No Future ». Elles prouvent qu’il y a une vie après la mort des sons agressés avec ou sans électronique. » Cette idée a fait son chemin. Aujourd’hui Raphaël Cendo arrive à son acmé. Il vit acétiquement de l’écriture et aborde tous les genres. Le désir de couronner sa collaboration fidèle avec l’ensemble Linea et son chef, discret mais non moins charismatique et merveilleux musicien, par la parution d’un disque monographique exigeant, se transforme en nécessité brûlante pour accompagner les grands élan de Raphaël Cendo vers l’horizon d’un nouveau langage.
Ces œuvres se situent à cette articulation. Le compositeur le dit lui-même :
« Si mes pièces antérieures exploraient les possibilités de saturation de la matière, elles suivaient une évolution dont Corps peut être entendue comme un aboutissement. Ici, chaque timbre, chaque note et substance sont un excès à eux seuls, une fenêtre de possibles, une entité unique… » et « Après Carbone et Substance, deux partitions où le total saturé furent poussés dans ses extrêmes limites, Graphein entreprend une synthèse de plus de dix ans de recherche sur les sons complexes. » Action Paintings est l’œuvre la plus ancienne, toute en vigueur, enregistrée en fin 2016 (11 ans après sa création), elle témoigne du cheminement, de la transformation et, paradoxalement, de la permanence des obsessions du compositeur.
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